La police condamnée, les criminels relaxés!
La police condamnée, les criminels relaxés!
La semaine dernière, sept policiers ont été condamnés à de la prison ferme, peines allant de six mois à un an, par le Tribunal correctionnel de Bobigny en Seine-Saint-Denis. La cause : ils ont usé d'un faux procès verbal dans lequel ils accusaient un homme de leur avoir foncé dessus en voiture alors que, fait réel, ils le pourchassaient pour délit de fuite. Cette décision de justice aurait pu passer inaperçu dans un État de droit tel que le notre et n’aurait pas déclenché colère, incompréhension et manifestation spontanée de soutient devant le tribunal si elle n'était pas mise en parallèle de nombre de décisions de justice étonnantes, et choquantes, rendues sous les prétexte e vide de procédure ces derniers années et qui illustrent bien une réelle partialité de certains juges politisés.
Ainsi, récemment, toujours à Bobigny, un juge d'application des peines a relâché un trafiquant de drogue présumé armé d'une kalachnikov, puis un homme coupable de deux vols de voitures dans la même journée fut libéré alors qu'il avait déjà à son compteur 126 délits sous 14 identités différentes(!). Ensuite, en Yser, un juge des libertés et de la détention a lui relâché suite à sa garde à vue Monsif Ghabbour, mis en examen pour vol à main armée et tentative d’homicide volontaire contre des policiers et un des deux braqueurs présumés du Casino d’Uriage-les-Bains, braquage qui avait déclenché les émeutes de Grenoble cet été. Le 12 août, à Perpignan, trois jeunes de moins de 20 ans qui avaient roué de coups un policier sont condamnés à un mois de prison, le 7 août, deux « jeunes » de 19 ans et 23 ans sont condamnés à huit mois de prison avec sursis par le tribunal de Bobigny, pour violences volontaires aggravées en réunion. Ils avaient agressé un policier à Epinay-sur-Seine et l’avaient traîné sur plusieurs mètres avec leur voiture. A quoi s'ajoute Natacha Mougel, cette jeune joggeuse assassinée le 5 septembre par un récidiviste condamné à 10 ans de prison, et qui a bénéficié d’une libération conditionnelle au bout de cinq, sans oublier les trop fréquents cas où les assassins libérés récidivent quelques temps après leur libération, les noms de Marie-Christine Hodeau, Nelly Crémel, Anne-Lorraine Schmitt étantmalheureusement là pour nous le rappeler. Dans le même temps, et c'est là que le bat blesse, on assiste à un véritable harcèlement d'honnêtes citoyens avec par exemple cet été la mise en détention de plusieurs mois de René Galinier, un septuagénaire malade, qui a cherché à se défendre contre deux cambrioleuses. Après, c sont des militants du FN qui ont lourdement été condamnés alors qu'ils n'ont qu'appliquer la légitime défense lors d’un collage d’affiche et se sont vus infliger 12 mois de prison ferme assortis d’un sursis de 6 mois pour l’un et 8 mois de prison ferme assortis d’un sursis de 4 mois pour l’autre, tandis qu’un adolescent Vitry-en-Artois, qui avait posté sur son blog un article condamnant l'invasion de notre pays, est condamné à trois mois de prison ferme alors que deux jeunes n’ont été condamnés quant à eux qu’à 1€ d amende pour avoir brûlé le drapeau français et accroché un drapeau algérien a la place, au fronton d’une mairie d’une des plus importantes villes de France !
Voilà donc des juges, censés rendre des décisions de justice au nom de peuple français dans l'intérêt du peuple français, inspirés de la pire idéologie droitdelhommiste criminelle qui soit, conseillés par des psychiatres plus charlatans que psy, qui non seulement sabotent le travail des forces de l'ordre en harcelant les citoyens dont le seul tort est de crier au voleur et en favorisant l'impunité de la petite et grande délinquance mais qui, comme si ça ne leur suffisait pas, jettent illico presto des policiers en prison, qui certes avaient leurs torts (torts relatifs étant donné leurs conditions de travail mais qui illustre un vrai désarroi en face de guet apens et des chasses à l'arme de guerre dont ils sont constamment victimes dans le 93) mais dont la sanction est infiniment disproportionnée vis à vis de celles dont font l'objet les pires criminels.
Ainsi, pendant que des bobos manifestent pour dénoncer un État soit disant autoritaire et répressif, les forces de l'ordre sont pris dans un étau entre la racaille colorée et tirées comme des lapins dans les banlieues (tout comme les pompiers et les tout jeunes qui osent s'aventurer dehors) et des juges qui les sanctionnent pour le moindre écart.
Cela dit, il serait trop facile et trop injuste envers tous les magistrats de les placarder dans les cases « laxistes » et « irresponsables » car dans le fond, ce sont les législateurs de ces dernières décennies, de droite et de gauche , qui ont mis en place une politique immigrationniste (sans aucune assimilation), qui ont multiplié les mesures de protection pénales des accusés au nom d'une idéologie des droits de l'homme forcenée, qui ont stoppé la construction de prisons alors que les prisons actuelles sont en sur-effectifs chroniques et c'est un Nicolas Sarkozy élu en 2007 pour rétablir l'ordre qui supprima maintes TI et TGI, qui abolit la double peine, qui envisage de supprimer le juge d'instruction, qui en 2009 fit voter une loi qui énonce que la prison doit être l'exception et la libération la règle pour les délits dit mineurs. De plus, il a été constaté que le ministère de la Justice avait multiplié les circulaires incitant les juges d’application des peines à « aménager » les peines de prison, c’est-à-dire à remettre en liberté des délinquants et criminels avant la fin de leur peine, faute de place dans les prisons. Michèle Alliot-Marie, en tant que garde des Sceaux, déclarait elle-même dans les colonnes du JDD en 2009 à propos de récentes lois pénales plus sévères notamment contre la récidive : « Les politiques actuelles ont tendance à jeter de l’huile sur le feu. Il faut au contraire sensibiliser nos concitoyens à la condition des détenus ». Dès lors, il va sans dire que derrière les postures médiatiques pseudo autoritaires il n'y a que mascarade, mensonge et stérilité politique.
Le FNJ de Haute-Normandie ne peut que dénoncer ces actes de trahison de la part de certains juges et du club UMPS qui trahissent leurs mission originelle et réclame un profond remaniement dans les effectifs de la justice française, une réelle application et effectivité des lois en vigueur et des peines prononcées, que soit donc systématiquement fin aux libérations conditionnelles des délinquants et criminels et cela alors même que débute aujourd'hui le procès de l'assassin d' Anne-Lorraine Schmitt. Enfin nous réclamons une présomption de légitime défense accordée aux gardiens de l'ordre et de la paix afin que les mots «ordre » et « paix » retrouvent tout leur sens. Oui à la Justice pour tous, non à la justice à deux vitesses!
Un militant du FNJ Haute-Normandie